Zululand Yacht Club Richards Bay Harbour

L’accueil au Zululand Yacht Club n’est pas un mythe: outre la gratuité les 15 premiers jours, le placement par une vedette du club, l’aide aux formalités, le club organise le mercredi une soirée champagne au cours de laquelle chaque équipage reçoit une bouteille de «Champagne Sud Africain » étiqueté par le club. De plus ce club organise quantité d’activités culturelles…


Cette sympathique attitude n’a pas empêché le coronavirus de bloquer notre vol de retour sur la Belgique. Dès lors, après plusieurs tentatives avortées, nous décidons de reprendre la mer vers East London d’abord : port très sale, petit, avec une rive sécurisée et l’autre présentant tellement de dangers qu’il est de fait réservé à la population majoritaire.
Accueil par le Président du Yacht Club, démarches sur ordinateur avec fichier transmis à tous les ports de la côte, pas mal vu, mais un peu tard.


Le satané coronavirus attaque Cathy avec T° modérée, perte de goût, céphalées, douleurs musculaires, fatigue, mais ça ne dure pas.


Nous reprenons la mer vers Mossel Bay, la bien nommée : accueil au ponton, Yacht Club Sympathique, restaurant de qualité, des moules, des moules, des moules….


Une nouvelle fenêtre météo, malgré fièvre et abattement du skipper, nous décidons d’affronter le redoutable Cap Agulhas : vu l’instabilité de la météo, nous jouons la prudence, sous Génois seul avec appui moteur par moment. Nous passons le Cap avec quelques heures d’avance sur la bascule de vent redoutée, et sommes accueillis à Simon’s Town par 25 Nœuds de vent, et une équipe de choc.


La ville est charmante, propre, sympathique ; l’ambiance au club est moins cosmopolite qu’à Richard’s Bay ; peu de contact avec d’autres navigateurs, pas de bateau tour du monde.